
Le
bureau national de la CFDT qui s’est réuni les 25 et 26 avril a fait
l’analyse du premier tour de l’élection présidentielle. Il a débattu de
ce qui fonde, dans le désarroi de nombreux salariés, les votes qui se
sont portés sur des partis populistes.
Le
chômage de masse, les menaces sur l’emploi, les difficultés à faire
face aux dépenses contraintes (logement, énergie, transport, santé),
l’inquiétude sur l’avenir des jeunes, la difficulté à se projeter dans
un avenir meilleur, le décalage des thèmes mis en avant dans la
campagne, parfois si éloignés des préoccupations des salariés, peuvent
conduire à se retrancher dans un vote de protestation, dans des
tentations de repli national.
Quelque soit le candidat élu le 6 mai, il devra faire face à la crise
des dettes publiques et aux grandes mutations à l’œuvre dans l’économie
mondiale. Pour les salariés confrontés aux problèmes d’emploi et de
pouvoir d’achat, il n’y aura pas d’état de grâce. La CFDT est pourtant persuadée que des choix de justice sociale peuvent être faits pour changer le quotidien des salariés.
Les rassemblements :
Aube : 10h à Troyes
Marne : 10h à Reims, Epernay, Châlons en Champagne, Vitry le François
Ardennes : de 10h30 à 12h salle de Nevers à Charleville-Mézières puis cortège jusque la gare.
Pas-de-Calais : Boulogne-sur-Mer devant la Bourse du Travail à 9h
Nord : Douai : Place Carnot à 10 heures, Dunkerque devant l'Avenir (à côté de la gare) à 10 heures, Grande-Synthe au Palais du Littoral à 13 heures, Hazebrouck devant le Palais de Justice à 10h45, Lille à la Porte des Postes à 10h30