Paris, le 17 juin 2013. Les
négociations sur le PSE du CIF s’ouvrent mardi 18 juin 2013. Un préavis
de grève est lancé pour le 19 juin. La situation particulièrement
difficile des salariés du CIF, 2400 emplois étant menacés, rend
nécessaires la négociation et la conclusion rapides d’un PSE à la
hauteur de leurs attentes.
● Ce ne sera possible que par une mobilisation importante des moyens financiers du Groupe
et la mise en œuvre de solutions de reclassement impliquant les acteurs
de la profession bancaire et financière (au premier rang desquels la
Banque Postale).
● Cela
impliquera que le management du Groupe et de ses filiales soit
résolument engagé dans la démarche, ce qui est loin d’être acquis à ce
jour.
● Cela nécessitera enfin que la stratégie soit clairement définie, assumée et portée de façon cohérente par le président de l’UES-AP (M. Bordes) et le directeur général du groupe CIF (M. Morlat).
Or, il semble actuellement que certains actionnaires soient plus préoccupés à préserver leurs propres intérêts.
Ils s’attachent ainsi à utiliser tout ou partie des fonds propres du
CIF (2,4 Mds €) dans la création d’un SIEG (Services d'intérêt
économique général), indépendamment du CIF (confirmation dans la
retranscription des débats du 29 mai de la commission des finances de
l’Assemblée Nationale). Le Ministère de l’Économie et des Finances a
clairement rappelé que l’objectif de mise en extinction du CIF n’est pas
négociable mais qu’il se dit attaché à ce que tout soit mis en œuvre
pour en limiter l’impact social par la négociation d’un PSE de bon
niveau.
Source : Fédération CFDT Banques et Assurances